Plutôt discrète sur le marché des transferts cet été, l'AS Saint-Etienne, qui a recruté Bryan Dabo et Cheick M'Bengue, pourrait passer la seconde pendant les derniers jours du mercato.
Mais pour cela, le club stéphanois attend notamment de voir s'il passera l'obstacle des barrages de l'Europa League contre le Beitar Jérusalem, et si les indésirables de l'entraîneur Christophe Galtier finiront pas trouver une porte de sortie. Quoi qu'il en soit, l'ASSE de Bernard Caïazzo ne prendra pas de risque financier avant de lancer la deuxième phase de son recrutement.
« Tout dépendra de trois facteurs : d’abord, une qualification européenne qui réclamera d’avoir une plus grande profondeur de banc, a confié le co-président stéphanois à But. Nous serons fixés le 25 août. Ensuite, les signaux que les jeunes nous enverront à l’entraînement ou à travers des matchs. Enfin, des départs de certains éléments de l’effectif, qui permettraient de disposer de moyens supplémentaires. Rappelons que tous les moyens financiers de l’ASSE sont mis au service du sportif car si le club ne veut pas enregistrer de pertes, il ne recherche pas absolument à réaliser des bénéfices. »
L'ASSE, un modèle pour la L1
En effet, les comptes du club sont équilibrés, ce qui fait de Saint-Etienne un modèle en Ligue 1. « Le club est l’un des rares, en France, à se trouver à l’équilibre, s'est vanté le dirigeant. Il ne s’engagera jamais dans une politique aventureuse qui pourrait le conduire à des pertes importantes, comme c’est le cas pour d’autres en Ligue 1. C’est une situation que de nombreux clubs de l’élite nous envient si bien que l’ASSE est devenue un modèle à copier et même une référence pour de nombreux clubs. » Un discours qui rappellerait presque celui de son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas...