L'AS Saint-Etienne avait été le premier club français de l'élite à revendiquer le fait d'avoir mis en place un salary-cap afin de garder le contrôle de ses finances et de fixer des règles claires lors du mercato. Mais lors de ce marché des transferts 2018, l'ASSE a mis un terme à cette pratique qui était pourtant portée comme un étendard par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Mais comme l'explique Frédéric Paquet dans L'Equipe, la réalité sportive et économique a subitement rattrapé l'AS Saint-Etienne.
Un choix que le directeur sportif des Verts assume. « Personne n'ayant envie de revivre le traumatisme de l'automne dernier, il y avait une vraie volonté des deux actionnaires de garder la même qualité d'équipe que lors de la seconde partie de saison. Le salary-cap ? On a effectivement pris des risques à un niveau jamais atteint par le club, en ne devenant pas fous non plus », précise Frédéric Paquet, qui ne veut pas non plus laisser croire que l'AS Saint-Etienne a fait n'importe quoi durant ce mercato où les Verts ont prolongé et conservé des joueurs ayant de gros salaires. Et le retour de Rémy Cabella pourrait être une (grosse) entorse de plus au salary-cap...