Toujours rien en vue du côté de l’ASSE en ce qui concerne le mercato, même côté départ, il sera difficile de caser Wahbi Khazri.
Il n’y a pas eu de surprises à la reprise chez les Verts, où les mêmes têtes se sont retrouvées pour essayer de faire mieux que la saison dernière. La jeunesse prime, même si en attaque, ce sont toujours Romain Hamouma et Wahbi Khazri qui jouent les chefs d’orchestre. L’ailier français a prolongé son contrat à la dernière minute, tandis que le Tunisien est toujours poussé vers la sortie. Et toujours sans succès. Il y a un an déjà, l’ancien bordelais avait été mis à l’écart pour être vendu, mais faute d’accord avec des clubs de Turquie ou du Golfe, il était finalement resté dans le Forez, pour donner encore quelques coups de mains précieux aux Verts dans les moments difficiles. Avec encore un an de contrat, Khazri est parti pour vivre le même été. Selon Le Progrès, les dirigeants stéphanois rêvent de la moindre offre pour se défaire de l’Aigle de Carthage, qui possède à 30 ans l’un des plus gros salaires de l’effectif, avec 290.000 euros par mois.
L’ASSE ne mise même pas sur une grosse vente, mais simplement sur un départ qui allégerait copieusement la masse salariale, qui a explosé depuis la période Jean-Louis Gasset. Avec ces émoluments, le salary-cap instauré il y a une dizaine d’années et qui plafonnait les salaires à 100.000 euros, a volé en éclats et sans revenir aussi bas, les dirigeants envisagent surtout de stopper l’inflation de ces dernières années. Résultat, le départ de Khazri permettrait de recruter un autre attaquant, moins grassement payé, même si la crainte de voir ce dossier se décanter très tardivement inquiète également. Résultat, les chances de voir le Tunisien effectuer une dernier saison à l’ASSE sont grandes. Et vue la forme affichée par Khazri avec seulement deux semaines d’entrainement dans les jambes, Saint-Etienne fait peut-être une bonne affaire sportive, à défaut d’être financière.