L’AS Saint-Etienne vivant une période plus que compliquée ces dernières semaines, Jean-Michel Larqué a proposé ses services aux présidents Romeyer et Caïazzo.
Jean-Michel Larqué a mal. Son club de cœur, celui dans lequel il a gagné sept fois le championnat de France entre 1967 et 1976, est au plus mal. Quinzième de Ligue 1, avec seulement cinq points d'avance sur la zone rouge, Sainté est clairement en crise. Incapable de gagner un match depuis la mi-octobre, l'ASSE n'a pas encore trouvé la solution pour relancer la machine malgré la nomination de Julien Sablé, un homme du cru. Et si celle-ci s’appelait finalement Jean-Michel Larqué ? Le principal intéressé ne serait pas contre, mais...
« Aujourd’hui, la situation de l’ASSE est très compliquée. J’ai toujours mon diplôme d’entraîneur, mais soyez rassurés, je n’ai pas été au recyclage donc c’est terminé. Ce qui est vrai en revanche, c’est que je suis toujours à la disposition de mon club bénévolement pour les aider. D’être un artisan pour essayer de les sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent. La période est plus à l’union qu’à la désunion. J’ai appelé les deux présidents, pour leur dire que j’étais à leur disposition. Mais jamais sur le plan technique pour être en short et en crampons. Leur réponse ? L’un m’a dit de voir avec l’autre, et vice versa… », a avoué, dans Team Duga, Larqué, qui n'a, malgré sa riche histoire, pas vraiment une cote de popularité très haute à Saint-Etienne. Pour beaucoup, il a précipité la crise des années 1990 lors de son retour comme directeur sportif en 1993, où il avait été accusé d'avoir copieusement dépensé, puis d'avoir abandonné le navire un an plus tard.