Après les incidents de mercredi soir entre les supporters de l'ASSE et de l'OM, le patron de la lutte contre le hooliganisme admet que Geoffroy-Guichard est un vrai sujet d'inquiétude.
La violence de l’affrontement entre Ultras de l’AS Saint-Etienne et de l’Olympique de Marseille aux portes du Chaudron a non seulement provoqué une intervention musclée des CRS, mais a surtout remis sur le haut de la pile le dossier de l’interdiction des déplacements lors de certaines rencontres de Ligue 1. Sans même chercher à établir les responsabilités dans ces violences, le patron de la lutte contre le hooliganisme admet que Saint-Etienne commence à s’installer dans la colonne des stades à hauts risques. A l’occasion d’une conférence de presse, Antoine Mordacq a reconnu que le Chaudron commençait à beaucoup trop bouillir.
Et le responsable de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme de mettre les pieds dans le plat. « Il y a des problématiques propres à Saint-Etienne, qu'on trouve aussi dans d'autres villes. Mais Geoffroy-Guichard fait partie des stades les plus compliqués à gérer par le nombre d'incidents, par le nombre d'ultras concernés par ces incidents, et par le contentieux avec plusieurs clubs importants sur le territoire. Ça fait partie des quelques clubs et quelques stades que l'on surveille de beaucoup plus près que d'autres en raison de ces incidents à répétition », a confié Antoine Mordacq, qui rappelle que les interdictions de déplacements sont les seules réponses qui ont prouvé une réelle efficacité.