A la veille du derby entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais, les dirigeants, le staff et les joueurs des deux clubs s'évertuent à ne pas mettre de l'huile sur le feu, conscients que certains ne prenaient pas au second degré ce qui est d'abord une rivalité sportive. Pour Christophe Galtier, les habituelles joutes verbales doivent être évitées, même si le coach de l'ASSE le regrette. Car Galtier le sait, tout peut vite prendre une ampleur démesurée, on l'a vu avec le cas Anthony Mounier, et cela il ne veut pas y participer.
« Je relativise beaucoup de choses depuis quelques jours. Tout prend une telle ampleur. Il faut faire attention. L’époque des piques est bien révolue parce que ça vire à la connerie humaine. J’aurais aimé titiller Bruno (Genesio), Joël (Bats) Bernard (Lacombe) mais on ne peut plus. Je prends l’exemple d’Anthony Lopes… Il s’est excusé, devait le faire, mais ce n’était pas méchant. Autre chose, ce qui se dit après une défaite. Je suis tombé sur les messages envoyés sur les réseaux sociaux du côté lyonnais après Marseille. J’ai préféré ne pas aller voir ce qu’on disait de nous… Je dois rester hermétique à la connerie. On connaît les enjeux, ça part de tous les côtés. Aujourd’hui, il faut faire attention à ne pas sortir la phrase qui va rendre fous les gens (…) Si cela sera tendu ? Je reste convaincu qu’Anthony Lopes aura un accueil très chaleureux, mais plus, ce serait dramatique », prévient, dans Le Progrès, Christophe Galtier, qui tient à ce que ce derby se milite à un bon match de football avec de la passion, mais pas plus.