Plus grosse recrue de l’histoire de l’AS Saint-Etienne, Loïs Diony en est aussi son plus gros fiasco.
Jamais l’avant-centre n’a réussi à trouver le rythme au sein de l’attaque stéphanoise, et ce malgré le passage de différents entraineurs. Au final, ce sont 9 buts marqués en 64 matchs, et une présence rapidement devenue sporadique. Manque de forme, manque d’envie, baisse physique ou niveau trop juste, les explications souvent avancées ne conviennent pas à l’intéressé. Loïs Diony est revenu dans Le Progrès sur ce passage raté, et celui qui évolue désormais à Angers assure qu’il a tout fait pour s’accrocher et réussir à Saint-Etienne, mais rien n’y a fait.
« Quand ça ne marche, ça ne marche pas. Quand le chargeur est vide, il ne faut pas chercher à le charger, à rebrancher. C’est ce qu’on avait fait, Sainté et moi. On a voulu forcer. Sur les trois ans, à chaque fois c’est moi qui fais les démarches pour partir. Quand je signe, au bout d’un mois sous Oscar Garcia, je voulais déjà partir. Et ça, personne ne l’a dit. Je retiens la chance, méritée, que j’ai eue de jouer à Saint-Étienne. Je suis honoré. On disait que j’étais nul même si je faisais un bon match et que je ne marquais pas. Après, je me suis toujours défoncé pour l’équipe. J’ai toujours mouillé le maillot et ça, personne ne pourra me l’enlever. J’aurais pu laisser tomber. J’en suis fier », a souligné un Loïs Diony qui reste persuadé qu’il aurait été bon de couper les ponts entre lui et l’AS Saint-Etienne beaucoup plus tôt. Mais avec son salaire et son rendement, lui trouver une porte de sortie fut aussi quelque chose de très compliqué ces dernières années.