L'AS Saint-Etienne visait la remontée directe en Ligue 1. Résultat, les Verts sont derniers de Ligue 2 au moins jusqu'à la reprise du championnat en décembre. Et dans les coulisses, c'est le chaos.
L’ASSE pensait pouvoir profiter de la venue à Geoffroy-Guichard de Rodez pour retrouver quelques motifs d’espoir et surtout s’extraire de la zone rouge du classement. Mais après un match où ils ont été fantomatiques, les joueurs de Laurent Batlles ont non seulement connu une défaite de plus, mais ils constatent ce dimanche que leur équipe est dernière de Ligue 2 avec 4 points de retard sur le premier non-relégable, Nîmes. De quoi donner des sueurs froides dans une saison très spéciale puisque les quatre derniers du Championnat iront en National. Si sportivement cela va très mal, c’est encore pire dans les hautes sphères de l’AS Saint-Etienne. Tandis que Bernard Caïazzo n’a plus remis les pieds dans le Chaudron depuis des mois, Roland Romeyer paraît désormais en opposition totale avec ceux qu’il a mis en place il n’y a pas si longtemps que cela.
Soucasse et Batlles virés, la dernière folie de l'ASSE ?
#ASSERAF : Terminé (0-2).
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) November 12, 2022
Et samedi, dans la foulée de la défaite contre Rodez, la conférence de presse d’un Laurent Batlles à qui les dirigeants chercheraient déjà un remplaçant est devenu surréaliste. En effet, l’entraîneur de l’AS Saint-Etienne avait à ses côtés Jean-François Soucasse, président exécutif, tandis que juste à côté, le duo Perrin-Rustem était également là mais pas installé à la table. Selon L’Equipe et Le Progrès, Jean-François Soucasse, qui n’est plus en odeur de sainteté, a décidé de prendre le taureau par les cornes et semble prêt à se faire virer par le duo Romeyer-Caïazzo en même temps que Batlles. « C’est ma place d’être là et on ne peut pas laisser Laurent seul face aux difficultés que le club rencontre. Ce soir, on a touché le fond et les limites d’une équipe (...) Quand on voit le travail qui est effectué, le professionnalisme des gens qui essayent de porter ce club de la meilleure des façons, la moindre des choses est d’être à leurs côtés (...) On ne s’honore pas quand on cherche des coupables là où il n’y en a pas. Et on ne s’honore pas quand on pense qu’on n’a pas une part de responsabilités dans ce qui se passe », a lancé Jean-François Soucasse. Une belle peau de banane sous les pieds des deux présidents de l'AS Saint-Etienne, qui pourraient cette fois frapper fort et profiter de cette trêve pour faire une nouvelle révolution.