Ces dernières semaines, le nom de Norodom Ravichak revient avec insistance dans l’actualité de l’AS Saint-Etienne.
Et pour cause, le prince cambodgien a manifesté son intérêt pour racheter l’ASSE. A ce jour, il n’existe toutefois pas de négociations avancées entre Norodom Ravichak et le duo Romeyer-Caïazzo, et la vente de Saint-Etienne est toujours en stand-by. Il faut dire que les contours du projet cambodgien sont encore assez floues, tout comme les fonds à disposition pour mener ce rachat à bien. Il se murmure que des fonds d’investissement chinois seraient prêts à soutenir Norodom Ravichak. Rien de très étonnant quand on connait les liens étroits entre le Cambodge et la Chine. Il est en revanche plus rare de voir les entreprises chinoises investir dans le sport selon Ludovic Damas, expert dans le domaine.
La vente de l'ASSE en stand-by... pour l'instant
« Si on prend un peu de recul, il y a relativement peu de marques chinoises qui investissent massivement dans le sponsoring sportif » explique le spécialiste économique à Ecofoot avant de poursuivre son argumentaire. « Pour les organisations sportives désireuses d’attirer une société chinoise dans leur portefeuille de sponsors, il est indispensable de disposer d’un bureau de représentation en Chine ou du moins en Asie. Les budgets débloqués pour le sponsoring sont actés par les sièges monde, installés en Chine. Les approches culturelles et business entre la Chine et l’Europe sont très différentes » a fait savoir Ludovic Damas. Reste maintenant à voir si cet attelage d’investisseurs chinois et du prince cambodgien Norodom Ravichak parviendra à ses fins avec le rachat de l’AS Saint-Etienne. C’est pour le moment loin d’être le cas, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n’ayant pas entamé de négociation directe avec l’homme d’affaires cambodgien. Au grand dam des supporters stéphanois, qui voient que les choses n’avancent pas aussi vite qu’ils l’auraient espéré pour une vente de l’ASSE…