Gêné par une blessure au genou depuis plus d’un an, l’attaquant de l’AS Saint-Etienne Robert Beric a logiquement perdu ses sensations.
Face à Caen dimanche dernier, l’ancien joueur du Rapid Vienne n’a donc pas été en mesure d’éviter la défaite de son équipe (0-1). De quoi agacer Christophe Galtier qui n’a pas le temps d’attendre le retour en forme de son buteur alors que le sprint final se profile. L’entraîneur stéphanois avait donc prévenu le Slovène.
« Ceux qui n’enchaînent pas les matchs sont confrontés à un manque de rythme. A moins que ce ne soit un manque de mental. Mais quand on porte ce maillot, on se doit d’avoir le mental, et dans ce domaine certains sont défaillants, avait lâché le technicien le week-end dernier. Certains, à l’image de Kévin Monnet-Paquet, font preuve de générosité. D’autres sont loin et Robert Beric est très loin. Mais à force de le dire, il va rester très loin. A lui de se faire violence. » Sans vouloir s’opposer à son coach, l’avant-centre, lui, considère qu’il a besoin de temps.
Beric répond à Galtier
« De l'appréhension ? Non, car la blessure fait partie du football et tu n'y retournes que lorsque tu te sens à 100%. Ce qui est perdu est perdu. Je ne peux plus revenir en arrière. Je veux juste rejouer au football, le mieux possible, et redevenir le joueur que j'étais. Il est normal que je ne puisse pas être dans les starting-blocks dès les premières minutes, a expliqué Beric. Je dois suivre un processus classique pour retrouver mon niveau. Si je suis d'accord avec Galtier ? Bien sûr. S'il le dit, c'est que ça doit être vrai. J'y travaille. » Sous pression, l’attaquant des Verts sera attendu au tournant à Bastia ce samedi (20h).