Déjà reparti en Italie, Anthony Mounier attend désormais que les différents clubs concernés par sa situation règlent les derniers détails administratifs.
L’ASSE doit annuler son prêt, et Bologne se mettre d’accord, probablement avec Bergame, pour le prêter, cette fois-ci pour de bon. Mais pour Anthony Mounier, pas question de revenir à Saint-Etienne après les derniers jours qu’il a vécus. En effet, malgré les banderoles et les menaces sur les réseaux sociaux, l’ASSE avait tenté le pari de le faire venir pour la fin de la saison, mais c’est à ce moment que des ennuis beaucoup plus sérieux sont arrivés pour le joueur formé à Lyon. En effet, l'ailier a personnellement reçu des menaces de mort, et d’autres sont arrivées directement au siège du club stéphanois.
La gendarmerie a été alertée, mais en raison d’un manque d’effectif et de la décision du joueur de dormir… à Lyon dans la nuit de dimanche à lundi puis de repartir en Italie lundi, aucune protection policière n’a été mise en place. Néanmoins, preuve que l’ASSE n’était vraiment pas sereine, elle a prévenu la police de l’endroit où Anthony Mounier dormait dimanche soir, au cas où. Mais dans ce dossier déjà peu glorieux, un nouvel élément est entré en ligne de compte affirme L’Equipe, qui s’est vu confier par le club du Forez que certaines des menaces de mort visant Anthony Mounier venaient de la part de Lyonnais. Pour le moment, aucune plainte n’a été déposée pour cette vraie-fausse signature qui n’aurait donc pas énervé uniquement les supporters de l’ASSE, mais aura une nouvelle fois fait ressortir le pire de ce que peut générer le football.