Comme tous les secteurs économiques de la société, le football souffre terriblement de la pandémie de Covid-19 et l'AS Saint-Etienne n'y échappera pas.
Mal en point en raison de la crise des droits télévisuels et de la défaillance incroyable de Mediapro, les clubs de Ligue 1 ont également souffert à cause de la pandémie de coronavirus, qui prive les clubs des recettes de billetterie depuis quasiment un an. Certains clubs battent sérieusement de l’aile, les pertes totales dépassant 1,3 milliard d’euros. Pour faire face à une crise sans précédent, plusieurs clubs de Ligue 1 ont contracté un prêt garanti par l’Etat… qu’il va falloir commencer à rembourser dès 2022.
Un coup dur pour Bernard Caïazzo, lequel a estimé dans les colonnes du Monde qu’un tel remboursement devrait être étalé sur huit ans au minimum afin de permettre aux clubs de se retourner et de survivre. « Le football est le premier spectacle vivant de France. On a besoin de temps. Par exemple, il faudrait avoir la possibilité de prendre un prêt garanti par l'Etat (PGE) sur huit ans » a commenté le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, qui parle également au nom du syndicat Première Ligue, dont il est le président. Reste maintenant à voir si le laps de temps exigé par l’Etat pour rembourser ce PGE sera suffisant aux yeux des dirigeants de clubs professionnels. De toute évidence, le secteur footballistique n’a pas fini de souffrir malgré l’accord trouvé entre la LFP et Canal +, qui a permis de régler le bug gigantesque des droits télévisuels. De toute évidence, un retour du public dans les stades serait une énorme bouée de sauvetage pour la Ligue 1 et la Ligue 2.