C'est une évidence, une très grande majorité de la famille du football français, enfin presque, fait confiance au Paris Saint-Germain pour se défendre devant l'instance en charge du fair-play financier. Ce mardi, répondant à RMC, Bernard Caïazzo, co-président de l'ASSE et patron du syndicat Première Ligue, estime que ce qui arrive au PSG est le signe d'un nervosité grandissante des concurrents européens du Paris Saint-Germain. Et le dirigeant de l'AS Saint-Etienne de dire ce qu'il avait sur le coeur dans ce dossier.
« On sent chez un certain nombre de grands clubs européens, Real, Barça, Bayern, les Anglais, les Italiens, que le PSG est un peu la cible. En tant que Français, on se sent un petit peu mal à l'aise par rapport à ça parce qu'on a un sentiment que le PSG tire plutôt notre football vers le haut. On va dire que le PSG dérange. Malgré les sourires de façade, on sent, j'en parlais avec Jacques-Henri Eyraud, que le PSG est ciblé. J'espère qu'il sera jugé de façon très rationnelle et juste. Je ne voudrais pas derrière qu'il y ait des contingences un peu passionnelles qui se mettent au milieu de tout ça. Il ne faudra pas que ce soit un jugement de façade. L'UEFA répond à l'attente d'un certain nombre de gros clubs. Il y a des influences qui se font. Je pense que le PSG saura parfaitement répondre à tout ça, explique Bernard Caïazzo, qui a pris connaissance du dossier du Paris SG et estime que l’UEFA n’aura rien à dire à la manière dont Paris est géré. Je connais un peu le football et l'économie du football. Pour moi, sincèrement, j'ai regardé les comptes du PSG, et ils n'auront aucun souci avec le fair-play financier. On oublie que quand on achète un joueur on l'amortit sur cinq ans, donc on divise son prix d'achat par cinq, mais que quand on vend on fait entrer directement dans les comptes. Il y a beaucoup de gens qui parlent du fair-play financier sans vraiment savoir ce qu'est l'économie du football. »