Le co-président de l'AS Saint-Etienne et président de la Première Ligue a évoqué la possible fin de saison. Un discours d'un flou total et qui n'éclaircit pas la situation.
Patron du syndicat Première Ligue, mais surtout président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo a participé vendredi à la réunion de la Ligue de Football Professionnel. Tandis que les rendez-vous s’enchaînent au sein des dirigeants de la Ligue 1, on semble s’enfoncer de plus en plus dans le brouillard, chacun tirant dans son sens, tout cela dans un climat financier très inquiétant, l’ASSE semblant, parmi d’autres clubs, en grand danger. Répondant à L’Equipe sur la teneur de cette réunion, Bernard Caïazzo n’a pas voulu prendre des risques, et son opinion peut sembler pour le moins indécise.
Le dirigeant stéphanois n’a visiblement pas voulu prendre des risques dans sa communication, histoire de ne fâcher personne, mais en prenant le risque de laisser un flou total s’installer. « Le bureau de la Ligue dit de ne pas forcer l'arrêt ou la reprise. Il est hors de question de forcer la décision, surtout pour des raisons sanitaires. C'est d'ailleurs beaucoup trop tôt. Les Belges ont pris cette décision, mais l'UEFA dit qu'il faut que les Championnats continuent, sinon il n'y aura pas d'inscription en Ligue des champions ou en Ligue Europa. Après, ce sont des problèmes de santé. Si on ne peut pas terminer, c'est une autre histoire (…) On peut terminer le 3 août au plus tard. On ne sait pas quelle sera la décision prise, une saison blanche, ou pas, ou autre chose. Nous, à l'AS Saint-Étienne, il est clair que nous souhaitons terminer le Championnat, surtout avec la finale de la Coupe de France. Mais pas au prix de la santé de quiconque, joueurs ou environnement. Ce n'est pas une question financière mais une question de santé », a expliqué Bernard Caïazzo, qui est coincé comme ses collègues entre les ordres de l’UEFA et les impératifs de santé.