Ces deux derniers jours, l’Association européenne des clubs (ECA) s’est réunie à Malte pour une assemblée générale. Un échange durant lequel les cadors ont confirmé leur soutien au projet de réforme de la Ligue des Champions.
Logique, puisque cette idée de ligue fermée serait à leur avantage. Mais face à eux, la plupart des formations représentées étaient évidemment défavorables. « Un nombre significatif de clubs ont exprimé leur inquiétude concernant notamment l'impact de toute réforme sur les ligues nationales et les attentes des supporters », a témoigné le président de Bordeaux Frédéric Longuépée, contacté par L’Equipe.
En faveur de la réforme, Andrea Agnelli, le patron de l’ECA, a donc accepté de petites concessions. Au lieu des 24 équipes prévues, seules 20 voire 16 formations seraient directement qualifiées pour cette C1 d’une année à l’autre. Mais en contrepartie, le dirigeant de la Juventus Turin voudrait que les cinq principaux championnats européens passent à 16 clubs afin d’alléger le calendrier.
Caïazzo se paye Bartomeu
Une hypothèse totalement folle pour Bernard Caïazzo, qui en a discuté avec son homologue du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu. « Je lui ai dit qu'il y avait autant de chances que nos championnats passent à 16 équipes que lui joue la finale de Roland-Garros dimanche, a raconté le patron de l’AS Saint-Etienne. C'est dingue ce qu'il se passe. » Si les grands d’Europe semblent déterminés, les opposants sont également prêts à lutter jusqu’au bout.