En tant que joueur prêté par Marseille, Rémy Cabella a forcément choisi son camp dans la guéguerre qui oppose les Olympiques.
Avec le fameux chant « On va tout casser chez toi », les supporters phocéens prennent un malin plaisir à provoquer le président lyonnais Jean-Michel Aulas avant la finale de l’Europa League à Décines le 16 mai. Et le milieu offensif de l’AS Saint-Etienne a voulu participer aux hostilités. « Je sais qu’ils ont envie de casser le stade en finale. Même les supporters stéphanois sont d’accord, que Marseille retourne le Parc OL. Et j’y serai », avait lâché l’ancien Montpelliérain.
Sauf que l’ASSE n’a aucune envie de se mêler de cette histoire. Son supérieur Frédéric Paquet l’a donc immédiatement repris de volée. « Il est important que chacun s’occupe de son club. C’est beaucoup plus simple et au moins, on sait de quoi on parle, a réagi le directeur général des Verts sur RMC. Il est clair qu’il n’est jamais bon, et c’est même très mauvais, d’inciter à une quelconque violence. Je le dis et je l’assume. On ne peut pas accepter la violence. »
Cabella a sûrement compris le message
Autant dire que Cabella a eu droit à un recadrage les yeux dans les yeux. « Oui, bien sûr. Pour moi, la violence n’est pas une solution, a ajouté le dirigeant. On ne peut pas promouvoir ça, même en rigolant ou au second degré. Toutes les personnes publiques doivent prendre la mesure de ce qu’ils disent ou écrivent. Je l’ai dit en interne et je le dis en externe. » A priori, le meneur de jeu ne s’exprimera plus sur le sujet...