Toujours sur le marché, l’AS Saint-Etienne attend encore son repreneur. Le club stéphanois fait l’objet d’un accord entre son co-propriétaire Bernard Caïazzo et Blockapital. Mais le deal suscite déjà un certain pessimisme.
Pendant que l’Olympique Lyonnais s’impatiente avec l’Américain John Textor, le voisin et rival, lui, se situe très loin de cette phase décisive. L’AS Saint-Etienne est encore et toujours sur le marché. Mais aucun repreneur crédible ne s’est présenté depuis des mois. On sait pourtant que Bernard Caïazzo souhaite vendre au plus vite. Le co-propriétaire du pensionnaire de Ligue 2 ne vit même plus à Saint-Etienne et n’a apparemment pas prévu de revenir. Il n’empêche que le dirigeant s'implique dans les démarches, notamment auprès de Blockapital.
😢 L’actuel consultant pour BeIN Sports et ancien responsable du recrutement de l’#ASSE (2005-2008) s’exprime sur la situation du club.
— Peuple-Vert.fr (@peuplevert) October 26, 2022
Via @ButASSE pic.twitter.com/8qnN89xIDN
Cette société spécialisée dans l’investissement immobiliser s’intéresse au rachat de l’AS Saint-Etienne. Son propriétaire français Jean Lecler a organisé une levée de fonds pour obtenir 100 millions d’euros via la vente d’un millions de jetons (appelés token) à 100 euros l’unité. Compte tenu des fiascos vécus ces dernières années, notamment avec l’Américain David Blitzer, mieux vaut rester prudent. D’autant que le dossier présenté par Blockapital, qui vante un effectif composé de joueurs déjà partis, n’en fait pas le candidat le plus sérieux… Selon les informations de But, sa candidature est pourtant bien réelle.
Aucun dossier à l'étude
En effet, Blockapital serait parvenu à un accord avec Bernard Caïazzo sur les modalités de la vente des token. La source parle néanmoins d’un deal sans valeur dans la mesure où l’autre co-propriétaire, Roland Romeyer, n’a pas signé le document. Il n’y a donc pas de quoi s’emballer pour ce projet. D’ailleurs, la cabinet KPMG, chargé de vérifier la fiabilité des investisseurs intéressés, n’étudie aucun dossier depuis cet été. Ce statu quo ne risque pas de calmer les supporters qui continuent de manifester leur colère contre les dirigeants à travers des banderoles à Geoffroy-Guichard.