Les groupes de supporters s’unissent pour demander la démission de Claude Puel à l’ASSE. Une banderole menaçante a été déployée ce jeudi sur les grilles sur centre Robert-Herbin, à L’Etrat.
Les jours voire les heures de Claude Puel sur le banc de l’AS Saint-Etienne sont comptées. Cela ne fait pas de doute depuis la nouvelle défaite sanglante à Strasbourg dimanche (5-1). L’entraîneur français, déjà en grand danger avant le derby face à l’OL avant la trêve internationale (1-1), s’était offert un peu de répit et surtout du temps grâce à une bonne performance collective de son équipe. Mais un derby n’est pas un match comme les autres. L’ASSE a de nouveau sombré. Les Verts sont retombés dans leur travers en se montrant notamment extrêmement fébriles défensivement. Saint-Etienne occupe toujours la dernière place du classement, au bout du dix journées déjà. Soit plus d’un quart du championnat. L’inquiétude grandit d’autant que le club mythique de Ligue 1 n’a pas gagné le moindre match depuis le début de la saison. Avec quatre nuls et six défaites, le bilan demeure désastreux. Les supporters ont décidé de mettre un gros coup de pression à l’ancien coach de Leicester ce jeudi.
MF91, IS98 et GA92 s'unissent pour demander la démission de Claude Puel 💥 pic.twitter.com/hPJQCGwuA5
— Envertetcontretous (@Site_Evect) October 21, 2021
« Puel : on te laisse 24 heures pour démissionner »
Les Magic Fans 91, les Indépendantistes Stéphanois 98 et Green Angels 92 s’unissent pour demander la démission immédiate de Claude Puel de son poste de manager général. Les groupes de supporters ont déposé une banderole ce jeudi à l’Etrat, avec un message plus que clair voire menaçant : « Puel : on te laisse 24 heures pour démissionner ». La bannière a très vite été enlevée mais l’ASSE a évidemment eu le temps d’en prendre connaissance. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont selon les informations du Progrès choisi après une réunion de crise dimanche soir de maintenir Claude Puel au moins jusqu’au match contre Angers, programmé ce vendredi. Les supporters ont donc décidé de prendre les choses en main en demandant directement à leur entraîneur de faire ses bagages. Va-t-il craquer sous la pression avant un match à Geoffroy-Guichard qui s’annonce déjà bouillant ? La question se pose légitimement. Il y a de l’électricité dans l’air à Saint-Etienne.