L'AS Saint-Étienne n'échappera pas à une sanction suite au comportement des Green Angels samedi à Geoffroy-Guichard. Sur le plan financier, la saison aura été un gouffre en raison du comportement des supporters.
Pour souffler les 30 bougies de leur gâteau d’anniversaire, les membres des Green Angels ont craqué des centaines de fumigènes lors du match entre les Verts et Monaco, ce qui a poussé l’arbitre, en accord avec le délégué de la LFP et les autorités préfectorales, à stopper pendant 30 minutes la rencontre. Évidemment, l’affaire n’en restera pas là, et ce lundi soir, la commission de discipline va se pencher sur ce dossier. Dans la course au maintien, l’AS Saint-Étienne espère ne pas avoir un ou plusieurs matchs, dont un possible barrage de maintien, à huis clos. Mais les dirigeants stéphanois savent qu’ils n’échapperont pas à une nouvelle et lourde sanction financière. Depuis le début de la saison 2021-2022, le comptable de Sainté signe des chèques conséquents à l’ordre de la Ligue de Football Professionnel et le budget « amendes » est de plus en plus salé.
Une facture qui va dépasser 2 millions d'euros pour l'AS Saint-Étienne
AS Saint Etienne vs AS Monaco
— ULTRAS (@fotos_ultras) April 23, 2022
23/04/22🇨🇵 pic.twitter.com/b02ezatZT7
Si l’on prend en compte les sanctions infligées par la LFP en Ligue 1, la FFF pour ce qui concerne la Coupe de France, et les manques à gagner engendrés par les matchs à huis clos, ou les tribunes entières fermées, l’addition est colossale. Car cette saison l’AS Saint-Étienne a déjà réglé 288.000 euros à la Ligue, et 50.000 euros à la Fédération Française de Football suite au comportement de certains de ses supporters les plus acharnés. Et on doit ajouter à ces 338.000 euros liés aux amendes, un manque à gagner aux guichets de Geoffroy-Guichard estimé par Le Progrès entre 1 et 1,5 million d’euros. Autrement dit, si la commission de discipline de la LFP frappe fort ce lundi, suite au match ASSE-Monaco, l’addition dépassera les 2 millions d’euros. De quoi agacer Roland Romeyer et Bernard Caïazzo au moment où les caisses de l'ASSE ne sont pas au mieux de leur forme.