Après la défaite en barrages contre l’AJ Auxerre, des scènes de violence avaient éclaté sur la pelouse de Geoffroy-Guichard dimanche dernier. Un comportement inacceptable pour le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau, déterminé à sanctionner les coupables.
Près d’une semaine plus tard, toute la ville de Saint-Etienne reste marquée. Dimanche dernier, les Verts se sont inclinés en barrages contre l’AJ Auxerre et n’ont pas réussi à sauver leur place en Ligue 1. Et comme si cela ne suffisait pas, des supporters sont descendus sur la pelouse au coup de sifflet final pour s’en prendre aux acteurs. Un comportement inacceptable pour Gaël Perdriau. Dans un long communiqué publié il y a quelques jours sur Facebook, le maire de Saint-Etienne avait ouvertement taclé la direction sur l’absence de projet ces dernières années.
🗣💬"Il ne faut pas faire d'amalgame. Il faut arrêter les sanctions collectives qui n'en sont pas."@PerdriauGael, maire de Saint-Étienne, refuse d'associer les Ultras des Verts aux débordements survenus à Geoffroy-Guichard après la relégation en Ligue 2. #RMCLive pic.twitter.com/rYGINaCsPM
— After Foot RMC (@AfterRMC) June 2, 2022
Mais cette fois, l’élu LR a profité de son passage sur les ondes de RMC pour s’en prendre aux spectateurs violents. Pour le maire stéphanois, le club doit trouver le moyen de les sanctionner, sans passer par des punitions collectives. « Tous ceux qui ont utilisé des fumigènes de mauvaise manière ont pu malgré tout acheter des billets pour être présents dimanche dernier, s’est étonné Gaël Perdriau. En Angleterre ou en Allemagne, certains supporters ont été interdits à vie de stade. Il faut en arriver là. » Tout en veillant à ne pas impliquer les ultras de manière systématique.
Le maire ne vise qu’une minorité
« Je suis certain que ce sont les premiers à déplorer les débordements, a imaginé le maire. (...) Quand vous faites cet amalgame, c'est exactement comme quand les manifestations dans les centres-villes dégénèrent à cause des blackblocks. » Selon lui, seules 300 personnes sur 32 000 spectateurs étaient fautives dimanche dernier, d’où la nécessité de les retrouver grâce à la technologie. « Il y a plus de 250 caméras. On peut suivre quelqu'un évoluer partout dans les tribunes, dans le stade, dans les couloirs et en dehors du stade », a rappelé Gaël Perdriau, déterminé à faire le ménage dans les tribunes de Geoffroy-Guichard.