Entre les Green Angels et les dirigeants de l’AS Saint-Etienne, le ton est subitement monté depuis l’allumage massif de fumigènes lors du match ASSE-Bastia, lequel fait planer de gros risques d’une lourde sanction au-dessus du club du Forez. Et l’attitude des responsables des Verts agace au plus haut point cette association de supporters stéphanois, les Green Angels ont donc décidé de faire connaître leur position, s’en prenant directement à Roland Romeyer.
« La direction, sans aucun dialogue avec nous comme depuis des mois, annonça par un communiqué ne plus reconnaître les Green. Ce qui entraîne que nous n’avons plus le droit à nos avantages, à savoir organisation de tifos, sono pour lancer les chants, tambours, bâche au sein du stade, places de matchs à l’extérieur… Une fidélité de plus de 21 ans balayée par un simple communiqué. Un compagnon des plus grandes galères, lors des deux descentes en D2, nous n’avons raté aucun match à domicile et à l’extérieur, et ce même aux portes du national. Nous voilà mis au placard par un simple communiqué sans même une discussion. Voilà comment Roland Romeyer gère son club "familial", où il n’invite aucun supporter aux 80 ans du club. Ce bon président capable de rédiger en deux jours un communiqué sur les fumigènes pour renier une partie de son public (…) Le seul point sur lequel nous sommes rassurés, c’est qu’au final Roland n’a rien contre les Green en particulier, il crache sur l’ensemble du peuple stéphanois (…) A l’annonce des trois huis clos avec sursis au mois de mai 2012, nous avions prévenu qu’il serait impossible qu’il n’y ait pas de fumigènes pendant 3 ans. Il s’agit d’un moyen d’animer sa tribune qui est profondément ancré dans la mentalité des tribunes stéphanoises (…) Nous avons pris sur nous en ne faisant rien pour la fermeture du Kop Sud, pour le derby ou encore pour la présentation de la coupe à Saint-Etienne. Entre temps, nous sommes retournés voir Roro au mois d’octobre 2012 pour lui proposer une solution. A savoir se rapprocher d’autres présidents pour faire un front commun face à la ligue. Nous n’avons jamais eu aucun retour. Soit disant qu’avec les rivalités entre directions, il était difficile de trouver des accords. Par contre, quand l’Etat pond une loi qui va toucher directement les porte-feuilles des clubs, l’accord pour une grève se trouve en moins d’une semaine. Encore une fois, on a vraiment l’impression d’être pris pour des cons », font remarquer les responsables des Green Angels, très remontés contre le président de l’AS Saint-Etienne et qui ne le cachent pas.