Sverkos ‍: «Si je ne pensais qu’à moi, j’aurais fait du tennis»

Sverkos : «Si je ne pensais qu’à moi, j’aurais fait du tennis»

Avec quatre buts et une entente parfaite avec Erding, l’attaquant tchèque est l’élément clé du redressement actuel du FC Sochaux.

Arrivé cet hiver, le Tchèque est le symbole du réveil sochalien, tandis que son association avec Erding fait déjà des merveilles. Vaclav Sverkos n’en est pas surpris, il n’est pas venu à Sochaux par hasard. « J’avais vu jouer Sochaux avant de signer ici. Cette équipe a une culture du jeu. Elle a le niveau pour rester en Ligue 1. J’avais marqué trois buts à l’extérieur. Ce premier but à Bonal, ce fut un donc moment magnifique. Mais ce n’est pas le plus important. Si je ne voulais penser qu’à moi, j’aurais fait du tennis », rappelle Sverkos, qui préfère plutôt louer les qualités de son compère franco-turc, qui n’est pas sans lui rappeler, toutes proportions gardées, un certain Jan Koller. « Il a quelques kilos de plus que moi. Il joue un peu comme Koller en déviant beaucoup les ballons. C’est un très bon joueur », assure le Tchèque dans les colonnes du Pays.


Cette complémentarité, tout le monde a pu la remarquer à Bonal samedi dernier contre Nice, tant les deux attaquants se sont cherchés et trouvés facilement. Francis Gillot s’en est même félicité. « Vaclav décroche et Mevlut joue plus en profondeur. Ils sont complémentaires. Vaclav nous apporte énormément. Il bonifie Mevlut et fait bien jouer tout le monde devant. Son efficacité rapporte des points mais sa manière de jouer aussi. Il est courageux, technique et marque. Pour l’instant, c’est une bonne pioche », confie l’entraîneur sochalien, soulagé d’avoir enfin trouvé la perle rare en attaque pour aider le club doubiste, si souvent proche de la victoire en début de saison sans pouvoir l’obtenir, d’enfin concrétiser ses périodes de domination. Le maintien passera par là.