Cruelle défaite que celle concédée face à Valenciennes (2-5) face à un concurrent direct, qui rappelle que le club doubiste ne devrait pas viser autre chose que le maintien cette saison.
C’est déjà la deuxième fois de la saison que le FC Sochaux doit céder sur sa pelouse. S’il n’y avait pas grand-chose à faire face à Bordeaux, le revers face à Valenciennes (2-5) risque de faire mal, tant la défense a paru aux abois au cours d’une fin de match certes débridée. Francis Gillot avouait après le match en avoir pris un coup sur la carafe, mais refusait de stigmatiser les faiblesses de son équipe dans un premier temps.
« Il va falloir se relever de cette claque. On a l'habitude, cela fait deux ans que ça dure. Ce coup-ci n'était pas vraiment prévisible par rapport à ce qu'on avait montré pendant une heure. On était même plutôt pas mal, avec une occasion de mener 3-2 quand un coup franc de Sverkos heurte la transversale. Même si on a marqué d'entrée, j'aurais préféré atteindre la mi-temps à 0-0 et garder Jacques Faty qui souffre d'un traumatisme aux cervicales. On n'a pas lâché mais on n'a pas été bon. Nos lignes étaient trop distendues, on a perdu trop de duels. Valenciennes a centré trois fois en seconde mi-temps et a marqué trois buts. Il faut accepter cette défaite. Elle montre qu'on est loin d'être parfaits. J'ai une équipe pour jouer le maintien, je le dis et le répète depuis le début du championnat », a en effet souligné à nouveau Francis Gillot, pour qui cette saison devrait ressembler en tous points aux précédentes, avec une lutte jusqu'au bout pour la survie en Ligue 1.
