L’entraîneur sochalien a confiance en son équipe, toujours à la lutte dans la zone rouge avant d’accueillir Caen.
Après s’être estimé lésé par l’arbitrage le week-end dernier à Monaco, avec un but refusé en fin de match à Carlao pour une faute peu évidente, le FC Sochaux-Montbéliard va de nouveau enfiler le bleu de chauffe à l’occasion de la venue à Bonal du Stade Malherbe de Caen. Francis Gillot espère encore passer la trêve hivernale en dehors de la zone de rélégation. « C’est vrai qu’on se dit que le week-end dernier aurait pu encore resserrer les positions sans les événements vécus à Monaco et à Nantes. Mais là tout peut aller vite, la tendance peut s’inverser. Certaines équipes vont encore galérer. Avec la victoire à trois points et une bonne série, nous pouvons revenir. Tant qu’il n’y a pas plus d’écart, on va y croire. On a six mois encore pour prouver que nous avons notre place en Ligue 1. Ce groupe a déjà beaucoup souffert par le passé. Il sait comment les choses peuvent évoluer. Mais ces erreurs ne doivent pas servir à masquer nos lacunes, prévient, dans les colonnes du Pays, l’entraîneur doubiste, qui se méfie terriblement de l’adversaire du soir samedi. Les Normands ont évolué tactiquement ces derniers temps. Ils ont blindé un peu plus leur système, au milieu notamment. Même en ayant la maîtrise du jeu, il faudra toujours surveiller Nivet et Savidan qui sont capables de se créer des opportunités. »