Si le PSG, l'OM, l'OL et le LOSC arrivent à tenir un rythme qui leur permettent d'espérer une place sur le podium, c'est un peu moins le cas du Stade Rennais. A l'instar des saisons précédentes, les Bretons sont une nouvelle fois en train de craquer alors que le sprint final est enclenché. Une jeunesse excessive, un onze de base amputé par les blessures, un effectif moins fourni que leurs concurrents, les Rouge et Noir payent peut-être leur politique de gestion du club basée sur la formation de jeunes joueurs plutôt que la construction d'une équipe compétitive prête à rivaliser avec les grosses écuries de l'élite. Mais pour Frédéric Antonetti, c'est surtout un manque de réussite lié à une perte de confiance qui fait que les Rennais lâchent du lest en cette fin de saison.
« Le coup dur arrive maintenant alors qu’on était régulier. On a une perte de confiance. Je pense au match de Monaco (0-1). La réussite nous fuit aussi. Il y a des périodes plus difficiles, il faut savoir en sortir plus fort. C’est une question de volonté et d’amour propre. On est cinquième, cela correspond à ce qu’on fait depuis 32 journées. Le coup de mou est arrivé après la coupure internationale et le match contre Brest. Cette coupure nous a fait du mal », a avoué le coach de la formation bretonne, qui va tout de même devoir se méfier des équipes poursuivantes si elle veut au moins arracher une place qualificative pour l'Europe League. Pour ce faire, les Bretons devront mettre fin à une série six matchs sans victoire, samedi, en battant Bordeaux au stade de la route de Lorient.