Suite à une période faste à ses débuts sur le banc de touche du Stade Rennais, Julien Stéphan traverse des moments un peu plus compliqués cette saison…
Il y a quelques mois encore, Rennes représentait la L1 en Ligue des Champions. Mais après un parcours catastrophique en C1, le SRFC est retombé dans l’anonymat du championnat de France. Même si Rennes est toujours cinquième du championnat devant l’OM, le club breton n’a gagné qu’un seul de ses sept derniers matchs. Éliminé dès son premier tour de Coupe de France, le SRFC a lourdement chuté contre l’ASSE le week-end dernier (0-2). Dans la foulée de cette défaite, Julien Stéphan a subi une vague de critiques, et notamment celles de Pierre Ménès ou de Daniel Riolo, deux journalistes qui ont réclamé le départ du fils de Guy Stéphan. Face à ces attaques, le coach rennais a répondu avec poigne.
« Une personne ment depuis longtemps. Quand on critique l’entraîneur, le professionnel, c’est logique. On fait un métier public, on peut être critiqué en tant que tel. Par contre, ce n’est pas la première fois qu’une analyse manque très clairement d’objectivité. Là, on touche à mon intégrité. On ne peut pas accepter ça. Je n’ai pas d’énergie à perdre là-dedans. Je dis juste que ce n’est pas acceptable quand on attaque l’intégrité d’un homme. Certes, notre dernier match a été mauvais. Mais quand j’entends tout le monde et que j’écoute tout le monde, on croirait qu’on est 15e. C’est peut-être que certains voudraient le laisser penser, pour amener beaucoup de négatif. Mais on est 5e. Si on l’est, c’est qu’on a dû faire certaines bonnes choses à un moment », a lancé Stéphan, qui voudra faire taire tout le monde dimanche lors du déplacement de Rennes à Montpellier, avec l'objectif de laisser son équipe dans la course à l’Europe.