L’entraineur rennais en avait gros sur la patate après la défaite de son équipe dans des circonstances particulièrement délicates à Sochaux (2-0).
Connu pour ses coups de colère, Frédéric Antonetti avait de quoi faire ce mercredi soir pendant les 90 minutes du match disputé par son équipe à Sochaux. Il faut dire que Rennes a joué 80 minutes à 10, en raison de l’expulsion sévère de Gyan, coupable d’avoir donné un coup de coude à Perquis dans un duel aérien comme il en existe tant. Les Bretons ont ensuite vainement contesté les deux buts sochaliens, pour une faute sur Douchez et un hors-jeu présumé, sans succès. Une défaite frustrante car dans le jeu, même en infériorité numérique, Rennes a répondu présent.
«Il y a trois erreurs d'arbitrage et deux buts qui ne sont pas valables. On s’est fait voler. Je ne vois pas d’autres mots. On a préparé ce match avec sérieux et on se fait planter. Il est difficile d'analyser ce match car tout est faussé. C'est grave et on ne doit rien dire mais pendant ce temps l'arbitre ne sera pas sanctionné. Il va pouvoir continuer à exercer tranquillement. Le drame, c'est que l'on aura oublié dans trois semaines que Rennes a perdu à Sochaux à cause d'erreurs d'arbitrage. Je suis vraiment malheureux pour mon équipe, on ne méritait pas ça », a expliqué le technicien du Stade Rennais, qui est revenu sur l’expulsion sévère de Gyan, tout en assurant que son équipe saurait relever la tête.
« Ce n’est pas le coude d'Asamoah Gyan qui va à Perquis, mais Perquis qui va au coude. L’arbitre à été trop mauvais pour que je puisse dire autre chose… On a une bonne équipe, on va revenir », a expliqué Frédéric Antonetti, qui sait bien qu’il a désormais de grandes chances d’être convoqué très prochainement par la commission de discipline pour ces propos, mais n’a pas pu se retenir après la rencontre.