Rennes n'a pas pu faire mieux qu'un nul sur le terrain de Nancy (0 – 0). Les Bretons ont galéré sur un terrain synthétique auquel ils ne sont pas acclimatés, et n'ont que rarement su se montrer dangereux. Mais ce qui enrage le staff rennais, c'est encore les conditions de jeu, jugées trop difficiles pour jouer pleinement leur chance. Ils restent donc bloqués à la 6e place, une occasion de perdue pour revenir à hauteur des équipes de tête.
« Avant d'analyser le match, on va parler d'autre chose. D'abord, il faut remercier la direction des compétitions d'avoir permis de jouer à 15h, c'est un moindre mal, et la direction d'arbitrage d'avoir permis aux remplaçants de s'échauffer tous ensemble. Après, même à 15h, il ne fallait pas jouer le match. C'est le bon sens. On m'avait dit que le synthétique pendant les mois d'hiver était un bon moyen de pratiquer le football. J'ai constaté que c'était encore pire que sur une pelouse gelée. C'est tout sauf du football, c'est un peu du hasard. Tous les ans, on a le même problème. Je fais un constat, c'est tout. Pourquoi l'UEFA prend quatre dates pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Europe ? Avec deux dates disponibles, peut-être auraient-ils remis toute la journée? Maintenant, avant le match, je savais que l'issue serait 1-0, 0-1 ou 0-0, parce qu'il ne peut pas y avoir de match dans ces conditions. Les buts ne peuvent résulter que d'une erreur. L'analyse s'arrête là. 0-0, c'est un bon résultat pour nous à l'extérieur mais j'aurais préféré le jouer dans des conditions normales » a déclaré Frédéric Antonetti, coach de Rennes. Il s'agira de repartir du bon pied avec la réception prochaine du faible Sochaux.