Rennes s’avoue trop petit pour l'Europe

Rennes s’avoue trop petit pour l'Europe

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Plutôt emballant en championnat en ce début de saison, le Stade Rennais n’avait visiblement pas les épaules pour briller en Europe malgré un effectif un peu plus copieux que par le passé, notamment sur le plan offensif. Mais c’est derrière, l’habituel point fort du club breton, que les « Rouge et Noir » ont craqué à Glasgow avec une défaite 3-1 qui met quasiment fin à l’aventure européenne de Rennes. Dans ce groupe de la mort, le Stade Rennais a fait figure d’agneau avec toujours beaucoup de regrets, mais peu de points pris face à l’Udinese et l’Atlético Madrid. Pour Frédéric Antonetti, le constant était assez facile à faire. 


« Leurs deux premiers buts coupent notre élan. Ces deux buts changent tout. On ne peut pas faire des erreurs comme ça. Benoît Costil n'a pas eu à faire un arrêt: ils tirent quatre fois et marquent trois fois. Après, on essaie de revenir mais on est pris en contre. C'est l'apprentissage de la Coupe d'Europe. Il y a un apprentissage à faire de la haute compétition. C'est ce genre de match qui va nous faire progresser. Car le football, ce n'est pas que des passes. Il faut de la concentration et de la rigueur. On a manqué de créativité. La qualification est très compromise, c'est sûr. On est rentré un peu naïvement dans cette compétition et, petit à petit, on s'est aperçu qu'on pouvait faire quelque chose. Mais trop tard », a déploré Frédéric Antonetti, conscient de la marge encore importante qui sépare les bons matchs disputés des victoires acquises au niveau continental.