Transparents à Monaco (1-0), les Rennais laissent passer une occasion de s’installer dans le haut du tableau. Ce n’est que justice pour leur entraineur.
L’embellie n’a pas duré bien longtemps à Rennes, surtout qu’elle n’a jamais vraiment eu lieu dans le jeu. Après le succès plutôt heureux à Nancy, Frédéric Antonetti avait prévenu qu’il en faudrait plus pour enchainer les succès. L’entraineur rennais doit se mordre les doigts d’avoir vu juste, puisque son équipe n’a rien démontré à Louis-II, s’inclinant logiquement et se retrouvant désormais au cœur d’un immense peloton au milieu de tableau.
« Le scénario nous est défavorable. On est entré trop timidement dans le match. On n'a pas été assez ambitieux, mous. On a presque joué un match amical en début de rencontre. Puis, on prend un but sur coup de pied arrêté. Cela devient plus facile pour une équipe qui aime jouer en contre comme Monaco. La grande leçon de ce match-là, c'est il faut qu'on soit beaucoup plus ambitieux et conquérant dans le jeu pour aller plus haut. C'est peut-être un mal pour un bien. C'est la deuxième fois qu'on a l'opportunité d'entrer dans les trois premiers, on ne l'a pas fait. On ronronne. On manque d'ambition. A ce niveau, quand on a des ambitions, il faut assumer. Il y a une prise de conscience à avoir. Si on veut franchir un cap, il faut gagner ce genre de match. C'est une belle leçon d'humilité », a reconnu Frédéric Antonetti, une nouvelle fois très déçu par l’attitude de son équipe, et qui n’a cette fois-ci pas le résultat pour sauver les apparences.
