Le 20 avril prochain, dans un stade de France comble, la finale de la Coupe de la Ligue opposera l’ASSE au Stade Rennais. Du côté de la Bretagne, Frédéric de Saint-Sernin, revenu aux commandes du club l’été dernier après un break pour des raisons de santé, n’a pas oublié qu’il était reparti effondré du stade dionysien en 2009 après l’incroyable défaite contre Guingamp en finale de la Coupe de France. Dans l’Équipe, il revient sur cet épisode qui l’a marqué.
« J’ai perdu des élections, mais ma plus grande souffrance professionnelle, c’est cette défaite. C’était terrible. Nous aurions gagné cette finale, trente-huit ans après notre dernier trophée, je ne sais pas si j’aurais accepté de replonger. J’aurais eu le sentiment d’avoir accompli la mission que François-Henri et monsieur Pinault m’avaient confiée, avoue Frédéric de Saint-Sernin, qui annonce que le Stade Rennais et lui n’aborderont pas la finale de la Coupe de la Ligue contre l’AS Saint-Étienne avec une telle tension. On va la vivre différemment de la finale de 2009. Avant d’aller au Stade de France dans trois semaines, il y a eu une demi-finale, qui restera dans les annales de la fête à Rennes. Il y avait tout. Un bon match, un stade plein, la victoire. C’était festif, coloré. »