Dix-neuvième de Ligue 1 après quatre journées, le Stade Rennais n’a toujours pas connu la victoire cette saison en championnat.
Dans ce contexte, le déplacement à Marseille dimanche soir est important. Voire même vital si l’on en croit la rumeur selon laquelle Christian Gourcuff jouerait sa tête sur cette rencontre. Un bruit de couloir évidemment parvenu jusqu’aux oreilles de l’entraîneur breton, qui a longuement expliqué la provenance de cette fausse information.
« Il n’y a aucun souci, je ne lis pas tout heureusement, mais tout ce que je peux lire, ça vous ramène à vous, à votre boulot et au monde de la presse. Quand une personne qui twitte est capable de déstabiliser comme ça, c’est le monde de la presse qui est malade, a regretté le technicien. Il y a eu une rumeur faisant état de mon remplacement. Quand je sais comment c'est créé... par un pseudo agent de connivence avec un journaliste, capable de provoquer ce phénomène d'entraînement... C'est un cas d’école…Voilà. Je suis très tranquille pour le dire. Ce n’est pas un journaliste proche de la vie du groupe et de l’équipe qui a communiqué cela, c’est une personne de l'extérieur, qui est très loin. Quand le vice et la bêtise sont conjugués, c'est un cocktail détonnant. »
Quand Gourcuff cite Donald Trump
« Ce qui fait mal, et je l'ai connu dans un situation antérieur, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai quitté l'Algérie, c’est que les mensonges et la manipulation impactent votre travail à un moment donné, a poursuivi Gourcuff. Le reste, ce n'est pas important, j'ai 62 ans, je vais prendre ma retraite. Ce n'est pas le souci. (...) On manipule l’information comme on veut. Mais ce n’est pas que dans le foot. On en arrive même à un président des Etats-Unis qui twitte. (…) Je suis venu ici parce qu’on m’a demandé de venir pour un projet de club, de jeu et le jour où l’on me demandera de partir, il n’y aura aucun problème avec la direction, ni avec l’actionnaire que j’ai régulièrement, et avec lequel il n'y a aucun problème. » En tout cas pour l’instant...