Rien ne va plus pour Rennes, qui a enchaîné sa troisième défaite consécutive à l'extérieur face à Reims (1-0), et voit le podium et l'Europe s'éloigner. Peu entreprenants en début de rencontre, les Rennais n'ont pas su renverser la vapeur en seconde période, malgré quelques occasions franches, notamment une lourde frappe d'Alou Diarra sur le poteau. Pour Frédéric Antonetti, les absences de Romain Alessandrini et Julien Féret, meilleurs buteurs du club, pénalisent lourdement son équipe.
« On est passé complètement à travers en première période, la détermination était dans le camp adverse et on encaisse un but évitable. On est revenu des vestiaires avec de meilleures intentions, mais on ne s'était pas préparé au combat que Reims nous a livré. On savait qu'en venant ici ce serait un combat, mais il fallait le livrer dès le début du match. Sur la deuxième période, on aurait mérité d'égaliser, on les a asphyxiés, mais c'est comme ça. J'ai connu ces situations où, avec des moyens moins importants, il faut se battre pour se maintenir, comme le fait Reims. C'est dommage qu'il n'y ait pas chez nous cette culture pour se battre contre la défaite. Il nous manque quelque chose, c'est évident. Les absents, bien sûr, mais on le dit quand on a perdu. Il y a deux, trois mois, j'avais dit que ce qui pourrait nous empêcher de réussir, ça pouvait être la malchance. Et on a perdu des joueurs sur blessure. Au complet, on est une équipe redoutable. Mais bon, on ne va pas parler d'Alessandrini tout le reste de la saison », a conclu Frédéric Antonetti en conférence de presse d'après-match. Privé de victoire depuis plus le 10 février, Rennes glisse à la neuvième place.