Pour Antonetti, Rennes paye plein pot « ‍sa politique ‍»

Récemment prolongé par les dirigeants rennais, Frédéric Antonetti ne s’est jamais toutefois gêné pour dire ce qu’il pensait de la stratégie du club breton. Si s’appuyer énormément sur la formation et vendre la totalité de ses attaquants l’été dernier laissait présager une saison difficile, la simple présence du club breton dans le premier tiers du classement est déjà une bonne performance. Mais forcément, après avoir occupé le podium pendant une grande partie de la saison, cette fin d’exercice complètement manquée reste en travers de la gorge des supporters. Pour Frédéric Antonetti, ce n’est toutefois pas une surprise.

« Je n’ai pas tellement les moyens en ce moment de modifier mon équipe. C'est réalisable quand on a l'équipe au complet. J'ai essayé à Brest et nos problèmes ont commencé. Je n'ai pas une marche de manœuvre très grande lorsqu'il y a beaucoup de blessés. C'est l’inconvénient de notre politique d'effectif restreint. De plus, j'ai fait débuter dix jeunes joueurs cette saison en L1, c'est un risque de ma part. On a encore notre destin entre nos mains même après neuf matchs sans victoire. Il faudra confirmer nos bonnes intentions face à Saint-Étienne. Un match nul à l'extérieur est toujours un bon résultat. Un point plus un point, c'est toujours cela de pris », a ambitionné très modestement l’entraineur rennais, qui sait qu’il faut aussi contenir le retour de Sochaux qui cherche à prendre la 5e place actuelle des « Rouge et Noir ».