Désireux de montrer qu’il n’avait pas attribué l’Euro 2016 à la France uniquement parce que c’était son pays, Michel Platini se montre sans pitié avec l’organisation tricolore du championnat d’Europe à venir dans quatre ans. Le président de l’UEFA s’est montré plutôt agacé que la Ville de Rennes profite du retrait du stade de Nancy pour tenter de poser ses conditions : à savoir accueillir des rencontres de l’Euro 2016 sans pour autant faire des travaux très couteux pour augmenter encore la capacité du Stade de la Route de Lorient (36 ME pour pousser le stade de à 35.000 places). « Platoche » a donc bien fait comprendre que l’Euro pouvait largement se faire avec moins de stade que prévu au départ, la France ayant tout de même l’avantage d’avoir l’embarras du choix à ce niveau.
« Rennes, ils resteront chez eux. Le cahier des charges n'est pas là par hasard. Il y a des règles, on les respecte. Si la France faisait avec onze stades, on était d'accord, mais s'il y en a moins, on fera avec moins. On sait qu'on peut le faire avec 9 ou 8 stades. Alors on ne va pas se battre pour mettre plus de stades, pour que Metz remplace Nancy, ou que Lens existe, ou remplacer Nancy par Dijon ou par Reims. On était passés à onze stades, s'il y en a moins, on fera moins », a lancé à l’AFP le président de l’UEFA, qui finit ainsi de doucher les espoirs rennais d’accueillir quelques matchs de l’Euro 2016.