Sans Radamel Falcao blessé, l’AS Monaco s’est logiquement imposée à domicile face à Rennes (2-0). Les hommes de Claudio Ranieri ont quasiment dominé de bout en bout une équipe bretonne timide et sans inspiration.
On a retrouvé l’AS Monaco du tout début de saison, et ce malgré la première absence en championnat de son buteur Falcao. Remplacé à la pointe de l’attaque par le duo Rivière-Martial, le Colombien a dû apprécier la prestation générale de ses partenaires, beaucoup plus mobiles et créatifs dans le jeu grâce à un excellent James Rodriguez en tant que meneur de jeu. C’est d’ailleurs l’ancien joueur de Porto qui ouvrait le score sur un magnifique coup franc aux 20 mètres côté ouvert en pleine lucarne (19ème minute). Positionné haut sur le terrain, le bloc monégasque étouffait les Rennais, incapables de sortir un ballon dans les pieds en première période. James Rodriguez, toujours lui, manquait le doublé d’une demi-volée lointaine à la 40ème minute, soit quelques instants avant le premier but en Ligue 1 d’Anthony Martial. L’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais a été à la conclusion d’une belle combinaison entre James Rodriguez et Rivière qu’il concrétisait en remportant son face à face avec Costil (42ème minute, 2-0).
C’est néanmoins sur un rythme moins élevé que l’ASM revenait sur la pelouse en seconde période. Pas de quoi inverser la physionomie du match même si Rennes sortait beaucoup plus à l’image de la frappe à bout portant de Bagayoko qui terminait largement au-dessus après une erreur de la défense monégasque (57ème). Le milieu de terrain de 19 ans récidivait 20 minutes plus tard avec un centre que personne ne touchait et qui finissait sur le poteau de Subasic. Quand ça ne veut pas… D’autant que de l’autre côté, Monaco ne se contentait pas de son double avantage. Une envie symbolisée par Lucas Ocampos, entré en jeu à un quart d’heure de la fin, qui sollicitait Costil sur des frappes puissantes à plusieurs reprises, en vain. Score final 2-0. Deux, comme le nombre de victoires consécutives de l’ASM en L1 qui lui permettent de reprendre provisoirement la place de dauphin à Lille.