Le Stade Rennais a laissé partir plusieurs de ses cadres durant le dernier mercato, et en contrepartie le club breton a recruté douze joueurs. Mais peu sont alignés par Julien Stéphan.
Désiré Doué au PSG, Enzo Le Fée à la Roma, Martin Terrier à Leverkusen ou bien encore Benjamin Bourigeaud au Qatar, les départs de joueurs cadres se sont enchaînés lors du dernier marché des transferts, et en contrepartie le Stade Rennais a fait signer douze joueurs. Un vaste turn-over mis sur le compte de Frederic Massara, le nouveau directeur sportif des Rouge et Noir. Pour Julien Stéphan, il faut donc s’adapter à cette révolution dans son vestiaire, et pour l’instant l’entraîneur rennais a bien du mal à trouver son bonheur parmi les nouveaux joueurs, puisque seul Albert Gronbaek, le milieu de terrain international danois arrivé contre 12 millions d'euros du club de Bodo-Glimt, a été aligné lors des cinq premières rencontres de la saison de Ligue 1. De quoi forcément susciter bien des questions sur la qualité du recrutement effectué cet été. Mais, interrogé sur ce sujet, le technicien rennais estime qu'il ne faut pas aller trop vite en besogne et que les renforts du Stade Rennais ont juste besoin de temps.
Rennes doit faire preuve de patience après le mercato
𝙅𝙊𝙐𝙍 𝘿𝙀 𝙈𝘼𝙏𝘾𝙃 🔥
— Stade Rennais F.C. (@staderennais) September 27, 2024
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Avant le match contre le Paris Saint-Germain, ce vendredi au Parc des Princes, Julien Stéphan s'est expliqué sur cette faible présence des nouveaux joueurs dans son onze de départ depuis le début du championnat. « C’est ponctuel, on n’est qu’au tout début de la saison, et bien évidemment que des rotations vont avoir lieu. La hiérarchie va être mouvante au fur et à mesure des matches (…) Je comprends qu’il y a de l’impatience dans l’environnement pour les voir à l’œuvre, c’est normal, mais pour nous, la priorité, c’est de déclencher une dynamique. On n’a pas non plus signé ces joueurs pour trois semaines, mais pour trois, quatre ou cinq ans. Cela se développe dans le temps », prévient le coach de Rennes dans des propos relayés par Ouest-France.