Milieu de terrain reconverti en défenseur central devant la cascade de blessures à ce poste à Rennes lors de la première partie de la saison, Georges Mandjeck a profité de la fin du marché des transferts pour filer à Auxerre. Il faut dire que sa cohabitation avec Frédéric Antonetti était devenue impossible depuis un fameux match face à Brest, où le Camerounais s’était rebellé après avoir subi une énorme soufflante de son entraineur. Depuis les deux hommes ne s’adressaient plus la parole et Mandjeck ne jouait plus.
« La blessure était toujours là. Au mois de janvier, je n’ai pas joué une minute. Ça m’a montré que la plaie n’était pas cicatrisée. Sa réaction m’a vraiment surpris parce que je n’avais pas commis d’erreur bidon. J’ai gardé la tête froide. Ça aurait dû se régler dans le vestiaire. Je ne vois pas quel joueur aurait aimé ce qu’il m’a fait. A Auxerre, je veux rejouer. À Rennes, j’étais dans le noir. Ici, je revois clair », a expliqué le joueur qui va dans un premier temps rendre à nouveau des services au poste de défenseur central après la longue blessure d’Adama Coulibaly.