Mandanda en danger, Rennes tape du poing sur la table

Mandanda en danger, Rennes tape du poing sur la table

En grande difficulté cette saison, Rennes n’est pas aidé par son gardien Steve Mandanda. L’ancien international français ne parvient pas à se montrer décisif et subit des critiques pour ses mauvaises performances. De quoi agacer l’entraîneur rennais Julien Stéphan qui n’hésite pas à défendre son capitaine.

Battu à domicile par l’AS Monaco (1-2) samedi dernier, Rennes a déjà enregistré sa quatrième défaite en sept journées de Ligue 1. C’est trop pour espérer suivre le rythme des concurrents aux places européennes. D’autant que les Rouge et Noir montrent des signes inquiétants dans le contenu de leurs rencontres. A son inefficacité offensive, l’équipe bretonne ajoute une certaine fébrilité défensive notamment représentée par le défenseur central Leo Ostigard, à la peine depuis son arrivée pour 7 millions d’euros cet été, mais aussi par son gardien Steve Mandanda (39 ans).

Difficile d’oublier la mauvaise sortie du portier qui avait coûté deux points contre le Racing Club de Lens (1-1) le 21 septembre. Certes, l’ancien rempart de l’Olympique de Marseille n’a pas multiplié les erreurs de ce genre. Mais son pourcentage d’arrêt (62%) le situe parmi les moins performants en Ligue 1, souligne Ouest-France, qui rappelle que seuls le Montpelliérain Benjamin Lecomte et le Toulousain Guillaume Restes font pire. Dans ce contexte, Steve Mandanda s’est exposé à des critiques qui agacent Rennes et son entraîneur Julien Stéphan.

Stéphan soutient Mandanda

« Vous faites une fixette, je ne pense pas que ce soit juste dans l’analyse, se plaignait le technicien après le revers contre les Monégasques. Sur le premier but, on est pris avec un adversaire qui s’engage sur un corner, on ne peut pas imputer cela au gardien de but. Et le deuxième, ce n’est pas le gardien non plus… Si on doit incriminer certaines personnes, on incriminera, mais en interne. Là, c’est déplacé. » Dans le dur, le SRFC n’a vraiment pas besoin d’un capitaine fragilisé par les commentaires extérieurs.