Malheureux à Rennes, Alessandrini rêve du Mondial et de l’OM

Romain Alessandrini rêve de l’OM, mais le club provençal rêve-t-il encore de Romain Alessandrini ? Rien n’est moins sur puisque la cote de l’ailier du club breton a énormément baissé en un an. La cote sportive puisque le joueur s’est gravement blessé alors qu’il était au sommet de sa forme, subissant une deuxième opération du genou qui peut forcément rendre un club acquéreur méfiant. La cote d’amour aussi puisque, après être allé au clash sans succès pour rejoindre l’OM, l’ancien clermontois continue d’afficher son spleen au sein des « Rouge et Noir » qui se battent pourtant pour le maintien. En revanche, un transfert en Provence et surtout un retour en équipe de France en vue du Brésil semblent redonner de la motivation à Alessandrini. 

« Sans cette blessure, j’aurai continué à jouer, à marquer. Qui sait pour la Coupe du Monde ? Ça va être dur, il y a des joueurs confirmés et des jeunes qui ont pris un peu d’avance. J’essaie de bosser. Je pense que je peux apporter autre chose à cette équipe, un peu plus de profondeur, des centres parce qu’il y a beaucoup de joueurs très forts dans la percussion balle au pied. Pour le Brésil, ça va être dur, mais l’espoir fait vivre. L’OM ? C’est un rêve pour tout joueur de jouer dans des grands clubs, et pour un Marseillais l’OM reste un rêve, mais comme vous le savez je suis sous contrat avec le stade Rennais. A  Rennes ? Je ne fais pas la tête. Je ne suis pas joyeux, c’est vrai. Dans le football il y a des hauts et des bas, mais je donne tout, je ne suis pas un tricheur. Mon image a sans doute été un peu ternie, mais je ne regrette rien. C’est du passé, j’ai envie de tourner la page et me concentrer sur le terrain. J’ai encore deux ans de contrat, mon but est d’aider l’équipe à se maintenir en Ligue 1. Il faut mettre le bleu de chauffe et aller au combat », a confié à Canal + un Romain Alessandrini tout de même bien conscient qu’actuellement, avec ses nombreux joueurs offensifs sur les cotés, l’OM ne risquait pas de faire le forcing pour le recruter l’été prochain.