Le paradoxe rennais (Août 2009)

Le paradoxe rennais (Août 2009)

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Dans un match qu’ils auraient pu maitriser, les Rennais ont failli s’incliner avant de sauver l’essentiel à Lens (2-2).

Frédéric Antonetti n’a pas encore bien compris ce qui lui était arrivé. Son équipe était magnifiquement partie à Lens, et même après l’égalisation des Nordistes, l’occasion d’enfoncer le clou face à une formation en infériorité numérique a semblé tétaniser ses joueurs. L’entraineur des « Rouge et Noir » regrettait l’attitude de ses joueurs dans ce passage en supériorité numérique.

 

« C'est un match rageant. On le maîtrise jusqu'à l'expulsion de Ramos. On le maîtrise sans concrétiser, avec un peu de précipitation, un manque de clairvoyance, un peu de malchance et un bon Runje. Lens a atteint la pause à 1-1, sans avoir eu une seule occasion. Les joueurs, à onze contre dix, ont voulu bien faire. Ils se sont dits qu'à onze contre dix, ce serait plus facile, et ils ont sauté les étapes, se sont mis à déjouer », a regretté Frédéric Antonetti, qui, à la manière d’un professeur, a bien voulu donner une appréciation sur le parcours des Rennais après quatre matches. « Bon élève, mais peut mieux faire ». Tout est dit.