Le président de Rennes, troisième de L1, n'a pas apprécié les propos de JM Aulas et estime que le classement actuel est celui qui devra prévaloir en cas d'annulation du championnat.
Quelques heures après l’annonce par la LFP de la mise à l’arrêt du championnat de Ligue 1 à cause de l’épidémie de coronavirus, Jean-Michel Aulas a mis le feu chez les dirigeants des autres clubs. En estimant que si la saison ne devait pas reprendre, alors il faudrait repartir sur le classement de l’an passé, ce qui permettrait à l’OL d’avoir un ticket en Ligue des champions, le président de Lyon savait qu’il allait faire réagir. Et 24 heures, c’est du côté de Rennes que le ton est monté. Pour Jacques Delanoë, dont le club est actuellement troisième de L1 et donc qualifié virtuellement pour la prochaine C1, la déclaration de son homologue lyonnais est inadmissible.
« Personnellement je trouve cette déclaration de M. Aulas indécente. Si par malheur le championnat devait s'arrêter définitivement, il me semblerait sportivement équitable que le classement soit entériné au soir de la dernière journée jouée (à date, 75% du championnat ont déjà été effectués, on est donc bien loin d'une saison blanche...). En tout état de cause il me semble également que cette décision appartient de manière collégiale à l'ensemble des compétiteurs », a indiqué, dans un communiqué, l’actuel patron du Stade Rennais.