A 27 ans, Cheikh N’Diaye voyait sa carrière se diriger dans une impasse l’été dernier. En fin de contrat avec Rennes, où il était arrivé en 2005 tout de même, le portier sénégalais n’avait pas trouvé d’accord pour prolonger son contrat, et pointait donc au chômage en participant même aux stages UNFP à la recherche d’un club. Finalement, Ndiaye a prolongé avec le club breton pour une saison en tant que troisième gardien, derrière Costil et Diallo. Mais le premier a été expulsé ce samedi au Parc des Princes et le second avait été laissé à Rennes par Frédéric Antonetti. Pour le deuxième match de sa carrière en Ligue 1, Ndiaye n’a pas tremblé et a tout simplement écœuré les attaquants parisiens, incapables de trouver le chemin des filets malgré une double supériorité numérique. Le héros du jour se voulait modeste.
« Je ne sais pas quoi vous dire… Je n’ai jamais lâché, j’ai travaillé. Mon rôle, c’est d’être présent quand on a besoin de moi. Je n’étais pas du tout stressé quand je suis entré. J’étais prêt, concentré et j’ai bien négocié mon premier ballon, cela m’a aidé. J’étais hyper concentré, mais je suis resté zen. À la mi-temps, avec le coach, on s’est dit que cela allait être encore plus dur en seconde période parce que le PSG allait attaquer de tous les côtés. Mais on a résisté, même à neuf. Je suis satisfait, on est tous satisfaits. Quand un gardien est en forme, les poteaux sont avec lui », a tout de même glissé l’international sénégalais en référence aux montants qui l’ont sauvé à deux reprises.