Jorge Sampaoli est tout proche de devenir le nouvel entraîneur du Stade Rennais. Un choix étonnant et surtout risqué au vu du caractère de l'Argentin. Emmanuel Petit est impatient que cette association démarre.
Voyage en terre inconnue pour le Stade Rennais. Habitué à privilégier les entraîneurs français depuis plusieurs décennies, le club breton est proche de nommer l'Argentin Jorge Sampaoli pour remplacer Julien Stéphan. Sur les 70 dernières années, Rennes n'avait utilisé que deux coachs étrangers Vahid Halilhodzic et Laszlo Boloni, deux francophones habitués de la Ligue 1. Jorge Sampaoli ne parle pas un mot de français. Toutefois, cet aspect apparaît presque anecdotique en comparaison de son caractère. Très expressif voire volcanique, Sampaoli a souvent eu du mal à aller au bout de ses contrats.
Manu Petit valide le choix Sampaoli
Il n'était resté qu'un an à l'OM, la faute à un recrutement pas assez ambitieux à ses yeux. Une aventure plus longue que les suivantes, à Séville et à Flamengo. Il a été viré au bout de 5 mois seulement par le club andalou mais ce fut pire à Rio de Janeiro. En effet, son aventure de 9 mois a été émaillée de nombreux conflits avec ses propres joueurs, l'un de ses adjoints se rendant même coupable de violences physiques. Un passé inquiétant pour certains observateurs, pas pour Emmanuel Petit. En plus d'une tactique ambitieuse, l'Argentin possède le caractère idéal pour réveiller un club apathique comme Rennes actuellement.
🔴⚫️ Sampaoli à Rennes, une bonne idée ?
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) November 8, 2024
🗣️ Manu Petit: "Pour la première fois de l'Histoire du club, on aura un entraîneur fougueux avec un fort caractère. On va lui donner sa chance, ça me plaît bien"
▶️ https://t.co/RB38jwmVgQ pic.twitter.com/NQSdPtZlSQ
« Ça va à contresens de tout ce qu’on a vu justement à Rennes où c’était vraiment l’encéphalogramme plat. Il ne fallait pas de vagues, à la fois sur et en-dehors du terrain. Donc là, pour la première fois de l’Histoire du club, je n’ai pas souvenir d’un entraîneur aussi fougueux avec un fort caractère. […] On va lui donner sa chance et moi ça me plaît bien car chaque année j’ai l’impression que l’histoire se répète. Rennes avait fait un beau parcours en coupe d’Europe et le soufflé est vite retombé. C’est assez chloroformé ce club-là », a analysé le champion du monde 1998 sur RMC. Au vu des faibles productions rennaises depuis le début de saison, le pari mérite d'être tenté en tout cas.