Du côté lyonnais, plus que la première heure assez catastrophique sur le plan du niveau de jeu, on a beaucoup évoqué le pénalty refusé à Jimmy Briand, touché lors de son dribble sur Benoit Costil alors que le but lui était ensuite grand ouvert. L’attaquant lyonnais a vu, un peu à la surprise générale, l’arbitre laissé filer le ballon en sortie de but sans sanctionner l’action d’un pénalty et d’un carton rouge, malgré le contact assez prononcé. La colère lyonnaise était bien légitime, et ce n’est pas le portier du club breton qui dira le contraire. Costil, conscient d’avoir touché son adversaire, défendait pourtant sa paroisse après la rencontre, rappelant qu’il n’avait tout simplement pas pu l’éviter, mais que cela aurait pu lui coûter tout de même très cher.
« Le penalty refusé ? Je ne fais rien pour toucher Jimmy Briand. Je suis légèrement en retard, mais je ne peux pas m’effacer de l’action. Je peux comprendre que les Lyonnais réclament le penalty, mais, moi, je défends ma cause, et je dis simplement que je n’ai rien fait pour le toucher. Je sais très bien que des arbitres auraient sifflé penalty, mais, pour moi, il a pris la bonne décision. Maintenant, encore une fois, je comprends M. Aulas... », a reconnu Benoit Costil, qui se voyait peut-être déjà rejoindre les vestiaires avant l’heure sur l’action, avant de voir avec soulagement l’arbitre laisser l’action se dérouler.