Il est rare de voir des joueurs revenir dans leur club formateur avant la fin de leur carrière, surtout quand ils ont été jeté comme une vieille chaussette avant même de passer pro. C’est pourtant le cas de Julien Féret, pur breton et qui n’a pas signé de contrat pro à Rennes à la fin de sa formation, pour ce qui s’avère probablement l’une des rares erreurs de jugement de Patrick Rampillon, patron du meilleur centre de formation de France. Après avoir fait son trou en passant par Cherbourg, Niort, Reims puis Nancy, Féret a néanmoins tenté sa chance à Rennes, tout en reconnaissant que ce n’était pas gagné d’avance.
« C’est surtout un gros pari et risqué. C’est toujours compliqué de voir une situation comme celle-là, c’est arrivé à peu de joueurs. Mais j’ai pris cette décision en étant convaincu que c’était la bonne. J’avais cette envie de continuer à progresser. Le Stade Rennais n’était peut-être pas le choix le plus facile à faire parce que c’était un club qui ne m’avait pas conservé. Mais les quatre premiers mois me donnent pas mal de satisfactions et me confortent dans l’idée que j’ai fait un bon choix », a souligné le meneur de jeu d’une formation bretonne qui recevra Evian TG ce samedi pour peut-être monter sur le podium de la Ligue 1.