Grande gueule du championnat de France, Frédéric Antonetti semblait confortablement installé dans le siège d’entraineur du Stade Rennais. Mais le mauvais début de saison des « Rouge et Noir » a mis une sacrée pression sur le technicien d’origine corse, qui s’est vu donner trois matchs pour rétablir la barre sous peine de rejoindre Pablo Correa au rang des entraineurs limogés cette saison. Une menace un peu trop rapide au goût d’Antonetti, qui estimait mériter un peu plus de confiance de la part de ses nouveaux dirigeants.
« Je pensais avoir plus de crédit, mais je vois que je n’en ai pas du tout. Je pensais que les deux dernières saisons, finies à la sixième place, étaient des saisons correctes. Mais je savais que Rennes était un club difficile à entraîner, car les exigences y sont très très importantes », a tenté d’expliquer Frédéric Antonetti, qui sait qu’à Rennes, on n’a jamais réellement digéré les échecs successifs en Coupe de France, et notamment les deux éliminations face à Quevilly en 2010 et 2012, la dernière étant tout de même au stade des demi-finales.