Soupçonnés d’avoir agressé puis volé un supporter du Stade Rennais en septembre dernier, quatre ultras du Paris Saint-Germain vont devoir répondre de leurs actes devant la justice.
En règle générale, les supporters du club de la capitale française ont plutôt des griefs avec des fans de l’OM ou de l’OL, mais pas vraiment avec ceux de Rennes. Et pourtant, en septembre dernier, quatre ultras du PSG auraient agressé un supporter du SRFC avant de lui voler une bâche et des drapeaux. Un acte qui ne passe pas auprès de la justice, qui a décidé d’ouvrir une enquête autour de ces violences. Selon l’AFP, les quatre Parisiens âgés de 28 à 39 ans vont devoir répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Rennes, le 15 juin prochain. En attendant le procès, le parquet a décidé de placer ces ultras du PSG, qui seront donc jugés pour « vol avec violences », sous contrôle judiciaire. Ils n’auront pas le droit d’aller en Ille-et-Vilaine et « de paraître aux abords et dans l'enceinte des stades des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 de football à l'occasion des rencontres de football, y compris amicales ». Une annonce faite par le procureur de Rennes, Philippe Astruc, ce vendredi.
Ligue 1 : quatre ultras du PSG seront jugés pour "vol avec violences" après l'agression d'un supporter rennaishttps://t.co/gRCWM0qUh1 pic.twitter.com/JqqGbgDdNo
— franceinfo (@franceinfo) February 4, 2022
À l’heure actuelle, deux suspects ont reconnu « avoir été présents sur les lieux et avoir pris, sans violence, les sacs de sport ». Fin septembre, ils avaient été interpellés pour avoir agressé un membre du Roazhon Celtik Kop, un gros groupe de supporters de Rennes, en marge du match entre le SRFC et Clermont. D’après la victime, les quatre ultras du groupe Karsud, qui n'assiste plus aux matchs de Paris depuis 2017, lui « auraient volé plusieurs sacs de sport contenant des bâches et drapeaux du RCK ». Tout cela avec l’usage d’une bombe lacrymogène et d'une matraque télescopique… Encore une sombre histoire qui montre que le foot français a encore du ménage à faire autour de ses clubs.