A moins d’un renversement de situation assez improbable, le Stade Rennais s’apprête à vivre une saison blanche en championnat. Car les 10 points qui séparent le club breton (15ème) de Bordeaux (4ème) semblent quasi insurmontables au vu des prestations rennaises du début de saison. La faute à une animation offensive relativement terne et sans éclat, notamment symbolisée par les méformes de Julien Féret et de Jonathan Pitroipa. L’attaque, c’est d’ailleurs le secteur de jeu pointé du doigt par Frédéric de Saint-Sernin, le président du Stade Rennais, qui garde confiance en son entraîneur Philippe Montanier.
« Philippe (Montanier) et Michel (Troin) sont des personnes intelligentes et extrêmement professionnelles. La responsabilité des rôles est très claire entre eux. On voit qu’ils s’apprécient et qu’ils sont complémentaires. C’est un plaisir de travailler avec eux car ce sont des personnalités saines. Je n’ai aucun doute sur leur analyse des choses, a déclaré le dirigeant sur le site officiel du club. L’animation offensive n’est pas suffisante. Nous allons faire évoluer les choses. On doit se renforcer en attaque pour qu’il y ait plus d’émulations. Beaucoup de clubs de L1 envisagent, avec angoisse, ce mercato, car les finances ne sont pas florissantes, notamment avec la taxe à 75 %. Au niveau des départs, les joueurs cités dans les médias (Jonathan Pitroipa, Jean Armel Kana-Biyik, Jean II Makoun…) étaient déjà annoncés partants cet été et sont encore à Rennes. Il y a une grande différence entre une approche et une proposition concrète. Aujourd’hui, aucun joueur n’a reçu d’offre. » C’est pourtant ce que Frédéric de Saint-Sernin semble souhaiter.