Annoncé sur le départ en décembre dernier, Will Still a toujours démenti. L’entraîneur du Stade de Reims affirme qu’il a simplement écouté les arguments de Sunderland. Alors qu’en réalité, le technicien s’active en coulisse pour retrouver l’Angleterre.
S’il souhaitait mettre un terme aux rumeurs, Will Still s’est sans doute trompé dans sa communication. L’entraîneur du Stade de Reims avait été critiqué en décembre dernier, lui que l’on annonçait prêt à abandonner subitement son équipe pour répondre à l’appel de Sunderland. Le Belgo-Anglais n’avait finalement pas bougé. Mais sa déclaration de la semaine pour The Athletic laisse clairement entendre qu’un départ en Angleterre ne lui aurait pas déplu.
Still contacte les clubs anglais
« C'est juste chez moi. Je veux rentrer à la maison, confiait Will Still, prêt à évoluer en deuxième division anglaise. (…) S’il y a un club de Championship ambitieux, qui veut travailler de la bonne manière, être ouvert et honnête sur les choses, et vraiment essayer de pousser pour arriver quelque part, alors j'adorerais le faire. » Son président Jean-Pierre Caillot risque de ne pas apprécier. D’autant que Will Still ne se contente pas d’écouter les éventuels courtisans. Selon les informations de Foot Mercato, le coach rémois, en plus d’avoir caché une réunion avec Sunderland, se permet de « multiplier les prises de contact avec différents clubs anglais ».
🗣Même s'il a essayé de cacher son RDV avec Sunderland (qui a vraiment eu lieu), Will Still, via son agent, continue de multiplier les prises de contact avec différents clubs anglais.
— Santi Aouna (@Santi_J_FM) February 21, 2024
😅 Il exprime même publiquement son souhait de coacher ailleurs qu'à Reims.
😀 Pas très sympa… https://t.co/r3GzBm7LS3
A croire que le technicien de 31 ans a hâte de quitter le Stade de Reims, au risque de manquer de gratitude envers le club qui lui a donné sa chance la saison dernière, quitte à payer des amendes pour son absence de diplôme. Cela n’a pas l’air d’affecter Will Still qui semble davantage préoccupé par le manque d’ambition de ses supérieurs. « En raison de l'ADN du club, nous recrutons des joueurs et les vendons ensuite. Donc tous les six mois à un an, il faut renouveler l'effectif. C'est encore ce qui s'est produit en janvier », rappelait l’entraîneur de Reims, déçu du départ d’Azor Matusiwa à Rennes.